LE CULTE DES COMPAGNONS MORTS AU COMBAT
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Les camarades de combat proches de la victime sont souvent les premiers informés du décès.
Très souvent, ceux-ci vivent cette disparition au travers d'un certain nombre d’usages...
Ainsi, il est un rituel ; celui qui consiste à fermer les yeux du défunt, de recouvrir son corps ou de lui protéger le visage en attendant son évacuation, de regrouper ses effets personnels, de l’accompagner lors de l’enterrement, mais encore de lui fabriquer une stèle ou une croix en matériaux divers (bois, fer, pierre, etc.).
Individuellement ou en petit groupe (escouade), ils sont les premiers à subir et à ressentir la perte dl’un des leurs, avec lequel ils ont souvent partagé les épreuves de la guerre, et, très souvent, noué des relations fortes d’amitié et de franche camaraderie.
Le témoignage de ces liens tissés, par la vie partagée dans les tranchées, se manifeste par le culte rendu sur les tombes.
En ce sens, en temps de guerre, le monde des combattants constitue la "première communauté de deuil".