Cimetière d'Antilly
Le carré militaire français est situé dans la partie arrière droite du cimetière municipal d'Antilly, en Picardie (Oise).
Cette parcelle militaire se compose de deux lignées de tombes, qui comptent 35 sépultures de soldats de la Première Guerre mondiale.
L'ensemble des soldats enterrés en ce lieu ont combattu lors de la seconde bataille de la Marne, à l'occasion de l'offensive de l'Ourcq, dans le secteur de la Ferté Milon.
La quasi totalité des soldats sont décédés, entre le 14 juin et le 17 juillet 1918, à l'hôpital 4/53 d'Antilly situé dans l'enceinte du Château des Pères Blancs d'Antilly, lieu à ce jour transformé en maison de retraite.
A lui seul, le 208e RI représente l'unité la plus touchée au nombre des hommes enterrés à Antilly (9 victimes).
Relevé par type d'unités
INFANTERIE
8e RI / 9e RI / 11e RI /24e RI / 67e RI / 92e RI / 110e RI / 117e RI / 121e RI / 139e RI / 208e RI
ARTILLERIE
9e RA / 55e RA / 82e RAL / 87e RAL
GENIE
4e Génie / 7e Génie
DIVERS
1er Groupe aérostier
Comme l'a rappelé, M. Christian Corbel, Maire d'Antilly, lors des célébrations du 102e anniversaire de la bataille de l'Ourcq, s'appuyant sur les recherches de M. Abran, professeur au Collège de Betz, les hommes venus mourir dans le secteur de Bargny-Antilly étaient issus de la France tout entière. Ainsi, Bergougnioux et Chaubet étaient d'origine ariégoise ; Blévin était breton ; Decreus habitait l'Auvergne ; Effrancey descendait des Alpes ; Duget remontait des Landes... Et, mort le 16 novembre 1918, natif de Crépy, Fernand Melaye, né le 3 avril 1899, fut enrôlé au 24e RI de Compiègne...
Mais encore, précisons que... bon nombre de soldats ne mourront pas seulement de leurs blessures de guerre, mais aussi de maladie contractée en service, bien après l'Armistice. Il en fut ainsi pour le soldat Darragon (décembre 1918)...
Antennes médicales situées à Antilly (Oise)
Ambulance 4/53 (12/06/18 - 17/09/18) : 4521
Ambulance Etapes 15/9 (25/09/18 - 14/10/18) : 2708
Ambulance 6/11 (11/11/18 - 10/12/18) : 6635
A propos du 165e RI et de son passage dans la région...
Historique régimentaire
"Retiré de la bataille le 3 octobre, le régiment s'achemine vers la région de Crépy-en-Valois (Betz, Bargny, Antilly) où il se reforme et s'entraîne en prévision des efforts qui lui seront encore demandés.
Après une quinzaine de jours de repos, la 29e D.I. est de nouveau appelée à s'engager dans la lutte.
Le 23 octobre, le 165e R.I. part pour la poursuite finale.
De Laon à Vervins, sur les routes bouleversées, il suit en réserve de D.I. la retraite de l'ennemi, attendant impatiemment l'heure où il pourra prendre sa part du dernier assaut.
Mais, brusquement, le 11 novembre 1918, l'ordre du maréchal
FOCH arrête son élan."