La commune de Parcy-Tigny est formée de deux hameaux : Parcy et Tigny ; elle est située sur l'axe routier Soissons - Château-Thierry et Meaux.
Ces bourgs furent réunis en 1810 et demeurent libellés de manière distincte dans le dictionnaire général des communes de France et des principaux hameaux qui en dépendent.
Au lendemain de la Grande Guerre, en 1921, le village ne compte plus que 184 habitants, comparativement aux 287 d'avant le conflit...
Le cimetière allemand de Parcy-Tigny a été érigé en 1921. Il a ensuite été agrandi entre 1923 et 1925.
Il est situé non loin de la D83, qui relie Hartennes à St-Rémy-Blanzy, et de la départementale n°1, en bordure de la commune de Hartennes-et-Taux.
L'endroit abrite les dépouilles de 4.256 soldats allemands tombés lors du Premier Conflit mondial.
Au regard de ce grand nombre d'hommes ensevelis, témoins du fait que les combats furent particulièrement meutriers en cet endroit, 2.132 corps reposent dans des tombes individuelles et 2.124 en deux ossuaires.
Se référant à une pratique courante en ce qui concerne les morts des combats du début et de la fin de guerre (guerre de mouvement), le cimetière rassemble en un même endroit les corps provenant d'une multitude de lieux d'inhumation originels. Dans ce cas-ci, 150 tombes individuelles et cimetières provisoires disséminés dans les alentours.
En ce lieu, la plupart des hommes identifiés (ou non) sont décédés en 1918, lors de la dernière offensive allemande déclenchée le 21 mars 1918 (27 mai, pour le secteur de Soissons) et de la contre-offensive alliée qui s'en suit et qui mit fin à la guerre.
Le cimetière compte, cepandant, parmi les morts : 1 soldat de 1914, 1 autre de 1915, et enfin, 2 de 1917...
En outre, trois dépouilles d'hommes, dont on ignore la date du décès, figurent au nombre total des personnes enterrées.
Enfin, depuis 1920, deux prisonniers de guerre allemands reposent également en ce lieu.