Tirailleurs sénégalais ; 1 clic sur l'image pour l'agrandir
Avant d’être engagé au Chemin des Dames en 1917, le 43e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais participe aux combats de la Bataille de Verdun en octobre 1916.
Il reçoit la Croix de Guerre avec palme.
Le 16 avril 1917, lors de la seconde vague d’assaut de l’attaque de la crête d’Hurtebise, éprouvant de grosses difficultés à progresser sous le feu des mitrailleuses allemandes, le 43e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais gagne les abords de la ferme d’Hurtebise dont il entreprend "le nettoyage".
A ce moment là ce bataillon est paralysé par le feu nourri des mitrailleuses allemande.
Son colonel est blessé et capturé, les cadres sont décimés et les hommes anéantis.
Le 18 avril 1917, le Haut-Commandement donne l’ordre de retirer le 2e Corps d’Armée Colonial du secteur.
A Assitou MOYADJI, aussi...
Caporal au 43e B.T.S.
Mort le 16 avril 1917
Tombe n° 1456..
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NECROPOLE MILITAIRE DE CRAONNELLE
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© "sang pour sang 14-18" est une expression déposée
Le cimetière militaire français de Craonnelle est situé en bordure de départementale 18, au bas et dans le prolongement du Chemin des Dames, à hauteur de la sortie Est du village de Craonnelle, en direction de Craonne.
Créé en 1920, cette nécropole de près de 1,1 hectare accueille les corps de 3.936 combattants tombés lors de la Première Guerre mondiale au Chemin des Dames, et aux alentours, durant toute la durée de la guerre...
C'est ainsi que l'endroit regroupe les morts des combats du plateau des Casemates et du plateau de Californie, mais aussi, ceux des postes de secours de Craonnelle, des Flandres à Oulches, de Vassogne, de Jumigny, de Craonne, du Moulin de Vauclair, et d'ailleurs encore...
Parmi ces soldats, on dénombre 3.910 français dont 1.884 en ossuaires.
24 tombes de soldats britanniques sont réparties ça et là parmi les sépultures françaises.
17 Britaniques demeurent non identifiés.
La nécropole compte également 2 tombes de soldats belges.
Notons qu'à l'origine le cimetière est aménagé durant les combats, à proximité d'un poste de secours (ambulance).
Ce n'est qu'en 1920, comme en beaucoup d'endroits des combats, qu'on entreprend des travaux de rassemblement des sépultures.