Ordre de mobilisation, le 1er jour de la mobilisation, à savoir le dimanche 2 août. Effectifs
56 officiers ; 216 sous-officiers ; 3.108 caporaux et soldats et 183 chevaux.
Le Régiment est enlevé par trois trains, au départ de la gare de Montluçon
Ainsi :
- le 7 août, à 19 h. 32, État-Major du Régiment, 1er Bataillon et E.M. et C.H.R. ;
- le 7 août, à 21 h. 32, 2e Bataillon ;
- le 7 août, à 23 h. 32, 3e Bataillon.
Les 3 Bataillons arrivent et débarquent à Girancourt (88).
Campagnes...
1914
Vosges : Badonviller, Petitmont (les 14 et 15 août) - pertes : officiers : 3 tués et 11 blessés ; troupe : 53 tués, 327 blessés et 51 disparus ; Neufmaisons, Saint-Sauveur, Voyer (du 20 au 22 août) ; Bataille de la trouée de Charmes (août - septembre) : Combats de St Maurice-sur-Mortagne, Roville-aux-Chênes (du 25 au 31 août) - pertes : officiers 2 tués et 9 blessés ; troupe : 44 tués, 155 blessés et 38 disparus ; Rambervillers, Anglemont, Bois d’Anglemont (du 3 au 9 septembre).
Oise (septembre) : Carlepont (les 17 et 18 septembre) - pertes : 38 tués, 195 blessés et 4 disparus ; Plessis-de-Roye, Lassigny, Gruny, Parvillers, Fresnoy, Tilloloy, Le Cessier (du 20 septembre au 6 octobre) - pertes du 6/10 : 15 tués, 90 blessés et 317 disparus (la 12e Compagnie, dont l’effectif était de 9 sergents, 17 caporaux et 136 soldats, a disparu au cours de cette opération, à l’exception d'un sergent et de 17 hommes) ; Bois des Loges (du 8 au 14 octobre) ; Beuvraignes (18 octobre).
Bataille des Flandres (du 13 novembre au 1er décembre.) : Noordschote, Poelkapelle, Saint-Julien, Bois du Grand Polygone, Mestock, Bois du Polygone, Zonnebeke.
Somme : Saint-Aurin (28/12), Marquivillers (31/12).
1915
Somme : Armancourt, Marquivillers, Andechy, l’Echelle-Saint-Aurin, Guerbigny, Tilloloy, bois des Loges, Dancourt, Popincourt.
1916
Oise (janvier - février) : Ribécourt, ferme de l’Ecouvillon et d’Attiche ; Bataille de Verdun (mars) : Esnes, Béthincourt, le Mort-Homme, ruisseau des Forges, ouvrages Alsace, Lorraine, Serbes et Place d’armes, boyau Béthincourt-Mort Homme (Pertes : 57 tués et 253 blessés) ; Oise (avril - juin) : Bois Saint-Mard, Tracy-le-Val-Quennevières ; Somme : Rouvroy-en-Santerre (juillet - août) ; Lihons, bois Triangulaire, Chaulnes (septembre - novembre) ; Pertes des 3 mois : Officiers : 6 tués et 15 blessés, Troupe : 234 tués, 762 blessés et 38 disparus.
1917
Oise (janvier - mars) : Thiescourt, Bois de Thiescourt, La Chapelle-Saint-Aubin, Evricourt, Suzoy, Larbroye, Noyon ; Aisne (avril - juin) : Grugies, Côte 62, Savy ; Verdun (août) : le Bec de Canard, bois Camard, cote 304, tranchées Dorothée et Goetzen, ruisseau des Forges ; Pertes : Officiers : 8 tués et 10 blessés, Troupe : 102 tués, 442 blessés et 18 disparus ; Argonne (du 25 septembre au 24 décembre) : Vauquois (Mamelon Blanc, Bois Noir et l’Aire), les Allieux, Bassenne, la Buante (16/10).
1918
Verdun (février - mai) : Bezonvaux, ravin d’Hassoule, les Rousses, Damloup ; Oise (mai - juin) : Troësnes, Mosloy ; Secteur de Saint-Mihiel (juin - juillet) : Koeur-la-Petite ; Dompcevrin, Woimbey, les Mélèzes (jusqu’en septembre).
Le 121e RI, à propos des attaques des 4 et 6 septembre 1916...
"Au cours des attaques des 4 et 6 septembre 1916 a, grâce à une parfaite coordination des efforts de tous, enlevé tous les objectifs qui lui étaient assignés, faisant preuve autant d'ardeur que de bravoure que d'ordre et de cohésion. Pendant une période consécutive de dix jours, sous un bombardement continu, a témoigné des plus solides qualités d'endurance et de fermeté, rejetant les contre-attaques de l'ennemi et maintenant intégralement ses conquêtes."
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FELIX ROSSIGNOL (25.12.1893 - 6.9.1916)
Félix Rossignol est né le 25 décembre 1893, à Garde, commune de Sainte-Christine, dans le Puy-de-Dôme. Il est le fils de Pierre Rossignol, né à Sainte-Christine, le 22 septembre 1860, et d’Anne Sauret, née également à Sainte-Christine, le 1er mars 1868. Ces parents se sont mariés à Sainte-Christine le 27 novembre 1888. Ils sont cultivateurs à Garde.
Engagé volontaire pour 3 ans, le 7 avril 1913, à la mairie de Riom, Félix Rossignol est incorporé le jour même au 121e Régiment d’Infanterie de Montluçon. Il est élevé au grade de caporal, le 10 février 1914 ; il accède au rang de sous-officier (sergent) le 2 décembre 1914, au début du Premier Conflit mondial.
Médaillé de la Croix de guerre, il l'est également de la Médaille militaire, avec la citation suivante : "Sous-officier modèle de bravoure et d’énergie. Très belle conduite à l’assaut du 4 septembre 1916. Tombé mortellement frappé pendant l’organisation de la position conquise."
Félix est tué lors des combats à hauteur du Bois Triangulaire, le 6 septembre 1916, entre Lihons et l’Ouest de Chaulnes.
Il sera dans un premier temps inhumé sur place, au Bois Triangulaire.
L’acte de déces est transcrit à Sainte-Christine, en date du 14 novembre 1916.
Le corps est exhumé et restitué à la famille, le 27 octobre 1921. Le lendemain, les habitants de sa commune d'origine accompagnent la dépouille de Félix Rossignolix à sa dernière demeure.
La presse locale témoigne du fait que la ré-inhumation, dont à fait l'objet le corps de Félix Rossignol, donna lieu à une grandiose et touchante manifestation d’estime pour le défunt et de sympathie pour sa famille très honorablement connue dans la région (L'Avenir du Puy-de-Dôme du 31 octobre 1921).
