John Denton Pinkstone French est né le 28 septembre 1852 et est décédé le 22 mai 1925 à Ripple, dans le Kent.
Il est le fils du commander John French, officier de la marine royale britannique.
Il est maréchal de l'armée britannique, et le premier commandant du corps expéditionnaire britannique, lors de la Première Guerre mondiale.
Il s'engage dans la Royal Navy en 1866 et est transféré vers l'armée de terre en 1874.
French prit part à l'expédition du Soudan dans les années 1880, et, de ce fait, obtient rapidement de la promotion. Il commande le 19e Hussars de 1889 à 1893. Il est nommé adjoint général de brigade en 1893.
En 1897, il obtint le commandement de la 2e brigade de cavalerie, ensuite il hérite du commandement de la 1re Brigade de Cavalerie. C’est à ce titre, et, en tant que lieutenant-colonel, qu’il sert comme commandant de cavalerie lors de la deuxième Guerre des Boers, de 1899 à 1902.
Il est promu général en 1907 et devient chef d'état-major de l'armée britannique en 1911 ; ensuite, chef de l'état-major de l'Empire britannique en 1912.
Il est élevé au grade de maréchal de camps en 1913.
J. French commande le corps expéditionnaire britannique (British Expeditionnary Force ou BEF) engagé sur le front belge et dans le Nord de la France, lors de la Première Guerre mondiale.
Il demeure commandant du BEF, afin de superviser les combats de Neuve-Chapelle et d’Ypres qui ont conduit à l’anéantissement quasi-total de la force expéditionnaire britannique.
En 1915, il refuse de coopérer avec les Français, après les attaques manquées d'Aubers Ridge et de Loos, qui mettent un terme aux offensives britanniques.
En décembre 1915, il est remplacé sur le terrain des opérations par Douglas Haig.
Il retourne en Angleterre, où il est nommé commandant des forces britanniques de l'intérieur, poste qu'il occupera jusqu'à la fin de la guerre.
Une première fois anobli, il est élevé au titre de vicomte d'Ypres en 1916.
Après avoir dirigé la répression de la révolte irlandaise de 1916, il est nommé Lord lieutenant d'Irlande de 1918, et, ce, jusqu'à son départ à la retraite en 1921.
Pour l’ensemble de sa carrière et des services rendus à la patrie, il est élevé au titre de comte d'Ypres en 1922.