La position géostratégique de la Côte d’Opale explique que, dès août 1914, les principaux ports septentrionaux du littoral français servent de lieu de débarquement aux troupes britanniques.
En cet été 1914, le général French, commandant la British Expeditionary Force, débarque sur les quais de Boulogne-sur-Mer à la tête d’une partie de ses troupes.
Les ports de Boulogne-sur-Mer, de Calais, et, dans une moindre mesure, celui de Dunkerque permettent l’acheminement d’environ 45% des importations maritimes britanniques sur le sol français.
Par-delà les installations côtières, les troupes anglaises investissent progressivement la quasi-totalité du territoire départemental du Pas-de-Calais.
La zone se couvre dans un premier temps de campements. Ensuite de quoi, d’innombrables dépôts et hôpitaux viennent compléter le dispositif.
Cet ensemble forme, depuis le littoral, jusque dans l'arrière front, de vastes aires logistiques vitales pour la conduite des opérations militaires alliées.
A Wimereux et à Etaples, des hôpitaux accueillent et soignent les milliers de blessés français, britanniques, belges... ; victimes des combats acheminées quotidiennement depuis les champs de bataille des Flandres et de l’Artois.
De vastes dépôts de munitions sont également organisés, près de Saint-Omer, à Zutkerque ou encore à Audruicq, près d'Eperlecques...
Dans le même secteur, des camps d’entraînement et de formation voient le jour.
Ainsi, à Wizernes, une école des gaz est organisée ; à Wisques, c'est une formation spécifique sur les mitrailleuses qui est mise sur pied.
Le recours à des armes particulières, sur le champ des opérations, nécessite la création de sites de formation appropriés.
Rapidement, dans tout le département, des champs de tir fleurissent.
A partir de 1917, des aires de manoeuvre ("tankodromes") sont organisées près d’Arras (Erin) et à Montreuil-sur-Mer (Merlimont), plus au Sud.
Wimereux n'est pas seulement connu pour ses installations d'intendance ou hospitalières... La municipalité accueille au sein de son cimetière communal, perché sur les hauteurs de la cité, en direction de Wimille, une parcelle militaire où repose une des icones de l'armée de l'Empire britannique, le Canadien John McCrae (ici) qui décèdera de maladie en fin de guerre...
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Le Pas-de-Calais est entièrement libéré après la première quinzaine d’octobre 1918. Période, par ailleurs, que les Allemands choisissent pour se replier définitivement du bassin minier picard.
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Au P'tit Pâtissier...
Le commerce est connu dans Wimereux pour ses rayons boulanger et de sucreries et biscuits ou encore pâtissier...
Pour le touriste de passage, l'établissement, et, plus précisément son salon de thé, n'a nul pareil. Ce dernier est idéalement situé au centre de la rue principale de Wimereux, et, ne souffre guère de la concurrence.!.
Le cadre historique du lieu réserve des surprises, dès la porte d'entrée...
L'arrière salle de cette épicerie fine d'antan offre de quoi se détendre devant une tasse de thé, de café, ou, encore d'un soft, accompagnés ou non de viennoiseries...
Chic et sympa, l'endroit nous a séduit tant par la qualité des produits proposés que par la gentillesse du personnel attaché à la gestion ou au service.
Un tout grand merci aux deux jeunes dames présentes ce 7 mars 2014 au matin, lors de notre visite improvisée en ce magnifique endroit.
Remerciements également pour ce qu'elles ont eu la gentillesse de nous consacrer de leur temps précieux... afin de répondre à nos questions sur la vie et l'histoire de la cité et de sa région...