Segonzac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Poitou-Charentes : ici). La commune est la capitale de la Grande Champagne, premier cru du cognac.
La pleurante de Ségonzac est l'oeuvre d'Emile Peyronnet.
Le monument jouxte l'église de Ségonzac sur sa face latérale droite.
L'ensemble mortuaire fait 3/4 face à la place municipale.
Ce mémorial, initialement dédié aux morts de 14-18, reprend les noms de 78 soldats décédés durant la Première Guerre mondiale. Par ailleurs, l'édifice compte également, sur le piedestal de la pleurante, 8 noms de combattants décédés lors du Second Conflit mondial (4), en Indochine (2), ainsi qu'en Algérie (2).
Commandé en 1920 à Emile Peyronnet, le monument fut inauguré officiellement le 14 juillet 1921.
Le sculpteur Emile Peyronnet est un artiste né à Rougnas en 1872 et décédé à Angoulême en 1956.
Peyronnet réalisa bon nombre de monuments aux morts d'inspirations pacifistes, entre autres, pour les municipalités de Chasseneuil-sur-Bonnieure, Jarnac...
A Angoulême, il réalisa le fronton du monument de la Caisse d'Epargne.
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Parmi les noms repris sur le monument, ceux de...
1. F. (Fernand Edmont) Babinot : troisième, à partir de la gauche
Soldat artilleur de 2e classe au 118e R.A.L. (artillerie lourde), Fernand est né le 19 novembre 1884 à Saintes. C'est également dans cette ville qu'il accomplit son service militaire en 1904 (matricule 017026).
Blessé par l'explosion d'une bombe, il meurt le 21 mai 1918 à l'ambulance 5/8 (hôpital militaire de campagne).
2. C. (Camille Albert Louis) Penot : dernier nom de la seconde colonne
Soldat du 123e régiment d'infanterie, Camille est né le 4 novembre 1892 à Mortagne et relève de la classe 1912 (matricule 6172 à Saintes).
Camille est tué à l'ennemi le 16 septembre 1914, à la Ferme du Temple, dans l'Aisne, à Pontavert (ici), entre Craonne et Barry-au-Bac.
3. L. (Louis Auguste) Pluchon : dernière colonne de noms, à droite
Caporal au 307e régiment d'infanterie (ici page 3), Louis est né le 8 mars 1887 à Médis. Il fait ses classes en 1907, incorporé à Angoulème.
Porteur du matricule 03167, Louis est tué à l'ennemi, au tout début de la guerre, lors de la retraite française, le 28 août 1914, à Moislains (ici), au Nord de Péronne, dans la Somme.