Plan
9.903 noms de disparus...
Des pierres tombales comportant 2 noms...
... 2 blasons
régimentaires
CIMETIERE BRITANNIQUE DE VIS-EN-ARTOIS
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© "sang pour sang 14-18" est une expression déposée
Fin août 1918, le secteur de Vis-en-Artois, occupé par les Allemands depuis septembre 1914, est reconquis par les Canadiens.
Après avoir, à grand-peine, stoppé les offensives allemandes du printemps 1918 dirigées vers Paris, les Alliés, renforcés par l’arrivée des divisions américaines, entreprennent, à partir du 8 août, l’offensive de reconquête du territoire qui va les mener à la victoire.
L’armée britannique, en charge du front qui s'étent des Flandres à la Somme, et, qui compte désormais d’importants contingents australiens et canadiens, attaque successivement en Picardie, puis dans les secteurs d’Arras et de Bapaume, avant de se porter, en automne, à l’assaut de la ligne Hindenburg, près de Cambrai.
L'ancienne voie romaine, Arras-Cambrai, est libérée fin août 1918, par le corps canadien.
La nécropole de Vis-en-Artois est de ce fait créée, après les combats, entre Haucourt et Vis-en-Artois, en bordure de l'axe routier Arras-Cambrai. Ce lieu d'inhumation continue à être utilisé après l'Armistice, regroupant les corps ensevelis dans différentes tombes disséminées, sur les zones de combat des alentours, durant la période d'avril à juin 1917.
L'endroit contient les sépultures de soldats appartenant aux forces terrestres, ainsi que des aviateurs. Sur 2.342 tombes, seulement 884 abritent des victimes identifiées.
Au total, 1.748 Britanniques, 582 Canadiens, 6 Australiens, 2 Sud-Africains et 4 autres militaires, dont on ignore la nationalité, reposent dans ce cimetière.
9.903 militaires britanniques, irlandais et sud-africains, tombés dans le secteur, sont également honorés en ce lieu. Leurs noms sont gravés, en fond de cimetière, au niveau du cénotaphe, à hauteur de l'ensemble architectural semi-circulaire.
Ainsi, la partie principale du mémorial est composée d'un imposant hémicycle, d'une sculpture sobre, comportant une immense pierre tombale et un bas-relief représentant Saint-Georges enfourchant un cheval cabré et terrassant le dragon.
Les Canadiens, disparus durant la même période, sont, quant à eux, honorés au Mémorial de Vimy. Les Australiens, quant à eux, le sont à l’Australian National Memorial de Villers-Bretonneux dans la Somme et les Néo-Zélandais à Grévillers, près de Bapaume.
Localisation (D939) : ici
Date d'inauguration : août 1930
Architecte : J.R. Thulove
Sculpteur : Gilliek