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Position GPS
49°59'42"
3°39'27"
Et pendant ce temps-là, côté français...
 
Au soir du 27 août, la Ve armée se trouve menacée sur son flanc, de Guise à Aubenton (ici).
 
Le général Lanrezac envisage l’éventualité d’une retraite sur Laon pour le 28, lorsque le colonel Alexandre, du GQG, vient lui transmettre l’ordre de mener l’offensive sur Saint-Quentin.
 
Le but de la manoeuvre est de dégager l’armée anglaise et de permettre ainsi à la VIe armée française de monter en ligne.
 
L’armée fait face et front au Nord et on lui demande d’attaquer plein Ouest.
 
Dès lors, le risque est bien réel que les troupes offriraient, par leur mouvement, de prêter le flanc aux colonnes allemandes déjà signalées au Nord de l’Oise.
 
Lanrezac peste à l'égard de Joffre.
C’est le premier des désaccords qui le mèneront à son limogeage.
 
Lanrezac réunit ses commandants et prépare la contre-attaque avec les 3e et 18e corps, plus la division d’Afrique, en direction de Saint-Quentin.
 
Le groupe Valabrègue se portera, quant à lui, le 28 août, vers La Fère, en suivant la rive gauche de l’Oise.
La coordination du dispositif d’attaque maintiendra la Ve armée sur l’Oise durant toute une journée.
 
Lanrezac ne peut compter sur le support des troupes britanniques sur sa gauche.
De son côté, et, sur son flanc droit, la IVe armée résiste aux assauts de l’armée du général von Hausen, dans la région de Signy-l’Abbaye (ici), à l'Est.
 
La IVe armée a devant elle des forces à tel point considérables, que son recul imminent est prévisible...
 


Au sujet de Mons : ici
A propos du Cateau-Cambrésis : ici
Guise, un jour plus tard : ici
 
Document en anglais (voir pages 19-24 + 26), avec références au lieu, au commandement, etc. : ici
 


Pour plus d'information, par rapport au cimetière et à la région : Agence de Développement et de Réservation Touristiques de l'Aisne ; Parc Foch - Avenue Foch, à 02000 Laon (plus d'info : ici)
Des sépultures, comme d'autres, datées du
27 août 1914...
Une des deux croix...
Détails relatifs à l'inscription figurant sur la plaque murale...
Le banc offert par la mère du lieutenant  Frederik Ernest Styles...
Aux 6 bataillons du Royal Munster Fusiliers
Lieux et dates où ils combattirent durant la période 1914-1918
 
ROLL OF HONOUR
 
The following members of the 9th battalion Royal Munster Fusiliers made the”great sacrifice” in France in the great war 1914-1918.
73 officers
5 warrant officers
96 non commissioned officers
775 fusiliers
 
Sur la plaque (photo)
 
"To the glory of God and in proud and lasting memory of
the officers, warrant officers, non commissionned officers and men of the 9th battalion Royal Munster fusiliers who fell at Etreux on the 27 August ,1914.
- A l’outrance -
Also all ranks of the Royal Munster fusiliers who laid down their lives during the Great War in France, Belgium, Gallipoli, Serbia, and Palestine, in the cause of freedom and justice
1914-1918.
Their name liveth for evermore"
 
Dans le cimetière communal d’Etreux  reposent 10 militaires britanniques dont 4 du 2e bataillon du Royal Munster Fusiliers
 
John HALLORAN, décédé le 27 août 1914
W. HOLLAND, décédé le 1er septembre 1914
J. HOWARTH, décédé le 10 septembre 1914
J. STANLEY, décédé le 31 août 1914
Haut ▲
Vue sur l'endroit, depuis la route départementale...
Situé à la sortie du village d'Etreux (ici), dans l'Aisne, sur la D946, et, en direction du Nord, vers Landrecies, le cimetière britannique d'Etreux a été érigé pour accueillir les soldats tombés suite aux violents combats d'arrière-garde menés par un détachement des forces expéditionnaires britanniques (BEF).
 
Des tombes de dix militaires britanniques, dont 4 appartenaient au 2e  bataillon du Royal Munster Fusiliers, sont également présentes dans le cimetière civil de la commune.
 
Chronologie des faits...
 
Les évènements eurent lieu après le 26 août et durant la retraite entammée depuis la bataille de Mons (23 août), mais aussi, alors que d'autres Britanniques se battent dans la région du Cateau-Cambrésis (le 26), sur le flanc gauche d'une Ve armée française en 'réorganisation', et alors qu'elle, aussi, bat en retraite...
 
La majorité des militaires tués à Etreux appartiennent au 2e bataillon du Royal Munster Fusillers ; soldats recrutés parmi des effectifs de l'armée régulière, dans une province située dans le Sud-Ouest de l'Irlande.
 
En réserve à Mons durant les combats sur sol belge, ces soldats ne combattirent en France, qu'en arrivant à Fesmy-le-sart (canal) et Etreux, le 27 août, au moment même où le gros du contingent faisait retraite via Guise, au Sud.
Des cavaliers du 15e hussards et des artilleurs demeurèrent également sur place aux côtés des Irlandais.
 
Le 27 au matin, le temps est chaud et lourd.
Plusieurs assauts allemands sont repoussés grâce à des tirs de précision et aux rafales de mitrailleuses.
 
A midi, l'infanterie allemande force le passage.
Les Britanniques se replient depuis Fesmy-le-Sart (ici) par route et le long du canal de la Sambre à l'Oise, vers le Sud.
 
Plusieurs tentatives d'assaut allemandes auront toutefois, dans un premier temps, échoué à hauteur de Fesmy.
 
A 19 heures, les forces britanniques sont attaquées de toutes parts par l'artillerie et les tirs de mitrailleuses allemands.
 
A 21h15, 240 hommes, en ce compris de nombreux blessés, se rendent finalement, alors que depuis 12 heures, ils se battent à 6 contre 1, dans la zone Nord d'Etreux...
 
Le sacrifice et la perte de 600 hommes permettra, au final, de sauver une quantité appréciable de soldats qui réussiront à fuir, par le Sud.
 
Après l'Armistice, le verger, dans lequel les victimes furent enterrées par leurs camarades en août 14, fut acquis par la famille du lieutenant Frederik Styles, un officier de Munster ayant péri durant les combats d'arrière-garde de la fin août 1914.
 
C'est à la famille de ce gradé qu'on doit l'érection de la croix celtique située dans l'axe du portique d'entrée.
 
Sur le monument ont été gravés les hauts faits d'armes accomplis par les Munsters, tout au long de la Première Guerre mondiale.
 
Un banc commémoratif, en pierre, ainsi qu'une plaque rehaussent l'endroit, en fond de parcelle.
 
En 1924, le cimetière fut cédé à l'État français.
 
Depuis cette date, la Commonwealth War Graves Commissions est en charge de l'entretien de la nécropole...
RENCONTRES >
ARMEMENT >
Référence est faite dans la pierre à
96 soldats identifiés pour 26 qui ne le sont pas.
 
Les documents administratifs relèvent à présent...
99 soldats identifiés et 27 qui ne le sont pas...
La croix celtique faisant face à l'entrée de la nécropole
et
située non loin du lieu de la tragédie du 27 août 1914
© "sang pour sang 14-18" est une expression déposée
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