Elève de Saint-Cyr en 1883, Joseph Galembert sort 129e sur 406 de sa promotion.
Il est promu sous-lieutenant le 1er octobre 1884 et est détaché au 95e RI.
Le 29 février 1888, il est élevé au grade de lieutenant au 77e RI.
Il entre à l'école de guerre en 1889.
Il est nommé stagiaire à l'état-major de la 16e division.
Capitaine en 1894, il sert successivement à l'état-major de la 10e division, ensuite au 16e corps d'armée.
En mai 1898, il est nommé au 68e régiment d'infanterie.
Le 16 septembre 1900, il obtient de devenir officier d'ordonnance du général commandant le 9e corps d'armée.
En fevrier 1903, il est adjudant major au 66e régiment d'infanterie.
En novembre 1904, on lui attribue d'être officier d'ordonnance du général commandant la 44e brigade ; ensuite, en fevrier 1905, auprès du général commandant la 22e DI.
Le 24 juin 1906, il obtient les responsabilités de chef de bataillon au 90e RI.
Il décoré Chevalier de la Légion d'honneur en 1907.
Le 27 mars 1913, il est promu lieutenant colonel au 113e régiment d'infanterie, poste qu'il occupe lors du déclanchement de la Guerre de 14-18.
Il participe à la bataille de Longuyon en août 1914, ensuite à celle de la Marne.
Le 8 septembre 14, il est blessé à Villotte (Meuse) d'une balle dans le bras gauche.
Le 3 septembre 1915, il est à nouveau promu, cette fois colonel au 313e régiment d'infanterie. Une semaine plus tard, ill prend le commandement de la 262e brigade d'infanterie qu'il conduit lors de la bataille de l'Argonne.
Le 11 octobre 1915, il est à nouveau blessé, à la clavicule cette fois, et, par un éclat d'obus.
Il est élevé au grade d'Officier de la Légion d'honneur.
Il est cité à l'ordre de l'armée le 17 novembre 1915 (Ainsi : "Colonel commandant une brigade d'infanterie, a brillament conduit son régiment en toutes circonstances. Blessé le 8 septembre 1914, est revenu au front et s'est affirmé à la tête d'une brigade comme chef de premier ordre, doué des plus brillantes qualités militaires, de grande autorité, de décision ferme et prompte. A été blessé très grièvement le 11 octobre 1915 au cours d'une reconnaissance". croix de guerre).
En mai 1916, il est nommé à la tête de la 40e brigade d'infanterie qu'il mène lors de la poursuite de Saint-Quentin. Il est cité à l'ordre du 10e CA le 5 novembre 1916 (Ainsi : "A préparé et dirigé avec la plus grande habileté le 4 septembre une attaque qui a brillament enlevé une série de tranchées et de points d'appui très fortement organisés". croix de guerre).
En avril 1917, il prend le commandement de l'infanterie divisionnaire de la 20e DI qui combat au Cornillet (mai 1917), puis à Verdun (août 1917-avril 1918). Il est encore cité à l'ordre de la 20e DI le 14 janvier 1918 (Ainsi : "A la tête de la 40e brigade - mai 1916-avril 1917 - puis de l'infanterie de la 20e DI, a affirmé son autorité par l'élévation de son caractère et de son sang froid. Après avoir pris une part brillante à l'attaque de Chilly - 4 sept. 1916 - et à la marche sur Saint-Quentin - mars 1917 - a, entre avril et mai 1917, dans un terrain parsemé d'obstacles, dirigé avec méthode et energie l'enlèvement du bois de la Grille et du Cornillet, et, l'organisation du terrain conquis, a repoussé le 9 sept. 1917, à Samogneux, une forte attaque ennemie, maintenant l'integrité de la position et infligeant à l'ennemi un echec complet").
Nommé Général de Brigade le 18 avril 1918, commandant la 20e DI, puis la 157e DI en mai 1918 qu'il commande depuis Braine, lors de la bataille de l'Aisne, il est rattaché au XIe Corps le 27 mai 1918.
La retraite de l'armée française lors de l'attaque allemande de la fin mai 1918 lui vaut son poste.
Le 15 juin 1918, il passe en réserve de commandement à la 7e armée et est nommé commandant d'armes à Reims en date du 12 octobre de la même année.
La guerre finie, il est affecté, en qualité de commandant de la 18e brigade, puis en avril 1920, commandant l'infanterie de la 9e division.
Il est une dernière fois élevé à l'Ordre de la Légion d'honneur le 15 juin 1920 ; cette fois au grade de Commandeur.
Il décède le 26 septembre 1941.
Sur ce même site : bataille de l'Aisne ; Champagne (ici)