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Positionnement du dispositif français en défense autour de Lille, le 3 octobre...
 
    2e Cie du 5e RIT (capitaine Baudour) 300 hommes entre Faches et Vendeville.
 
    3e Cie du 5e RIT (lieutenant Debuire) 200 à 240 hommes au Moulin de Lesquin.
 
    6e Cie du 7e RIT (capitaine Martel) 200 à 240 hommes à Merchin près de Lesquin.
 
    7e Cie du 7e RIT (capitaine Clerc) 200 à 240 hommes à Lesquin.
 
    Mitrailleuses du 7e RIT (lieutenant Dufestel) deux mitrailleuses au Moulin de Lesquin.
 
    6e Cie du 8e RIT (capitaine Monstreul) 200 à 240 hommes à Haubourdin.
 
    7e Cie du 8e RIT (capitaine Degrelle) 200 à 240 hommes à Thumesnil, rue d'Arras.
 
    9e Cie du 8e RIT (capitaine Rogier) 200 à 400 hommes à Wattignies.
 
    10e Cie du 8e RIT (capitaine Luppe) 200 à 240 hommes à Wattignies.
 
    11e Cie du 8e RIT (lieutenant Lesur) 200 à 240 hommes à Emmerin.
 
    12e Cie du 8e RIT (capitaine Guillaud) 200 à 240 hommes à Faches.
 
    Mitrailleuses du 8e RIT (lieutenant Rahart).
 
    Mitrailleuses du 8e RIT (sous lieutenant Labry) en tout quatre mitrailleuses à l'Arbrisseau.
 
Plus d'info : ici
Le général
Percin, dans les années 20
(Avant sa mort, en 1928, à 82 ans)
L'affaire des fiches, caricature de R. Lesieur...
 
L'affaire des fiches, parfois appelée "affaire des casseroles", concerne une opération de fichage de militaires de haut rang de l'armée française, à propos de leur orienation politique et religieuse, celà, de 1900 à 1904.
 
La collecte des données fut réalisée par certains membres des loges maçonniques du Grand Orient de France, à l'initiative du général André, ministre de la Guerre.
 
L'affaire des fiches est  indissociable de l'affaire Dreyfus...
 
Le général André, qui avait été nommé ministre de la Guerre, pour remettre la discipline dans l'armée et rapprocher celle-ci de la Nation, n'a jamais nié avoir eu recours au service du Grand Orient.
 
Il affirmera toujours que sa volonté était de favoriser la carrière des officiers républicains, mais aussi que, loin de vouloir écarter de l'avancement les autres officiers, il souhaitait simplement s'assurer qu'ils ne s'opposaient pas publiquement au gouvernement.
 
L'épilogue publique de l'affaire des fiches est intervenu alors que le général André et son chef de cabinet, le général Percin, s'étaient, depuis plusieurs mois, séparés.
 
Percin, lors de la constitution du gouvernement Combes, en juin 1902, avait pensé remplacer André au ministère de la Guerre.
La reconduction du ministre lui avait fortement déplu.
 
On peut s'interroger sur l'origine de la communication du contenu de fiches au journal le Figaro.
Notons que celles-ci auraient bien avoir été transmise par le général Percin en personne...
 
Voulait-il nuire à son ancien patron ?
 
Le général Percin, qui avait mis au point l'organisation pratique des fiches, avec le capitaine Mollin, était favorable à une politique plus ferme à l'égard des généraux de l'état-majo.
 
De son côté, le général André ne voulait, au contraire, bouleverser le fonctionnement de la  haute hiérarchie.
 
Le ministre demeurera dubitatif quant à la loyauté de Percin à son égard....
Caricature du général
Percin et du capitaine Mollin (chien)
Le général
Alexandre Percin ici,
le défenseur de Lille
Lille
La Gd'Place servant de parking pour camions militaires anglais, en 1918
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Lille en 1914 et 1918 ; gravure
Lille, après les bombardements des 9, 10 et 11 oct. 1914...
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LA PRISE DE LILLE PAR LES ALLEMANDS - SEPT. ET OCT. 1914
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Les fortifications de la ville de Lille, construites sous le Second Empire, au milieu des années 1800, sont incapables de résister longtemps au bombardement moderne ; aux obus-torpilles (perforants) de gros calibre.  Elles sont par ailleurs déclassées depuis 1889, en 3e catégorie.
En effet, l’État-major français considère qu’en cas d’attaque allemande, la place, un enchevêtrement de constructions militaires dans un tissu urbain dense, n’a pas de véritable intérêt stratégique.
 
Dès le 1er août 1914, Lille est déclarée "ville ouverte". Dès lors, les généraux Percin et Herment reçoivent l’ordre de se retirer et de laisser la position à son sort.
 
L’abandon des fortifications et le refus de défendre la ville ont été soutenus par l’État-major, appuyé en cela par les autorités locales, le maire Édouard Delesalle en tête.
Cette attitude soulève immédiatement une polémique au sein de la population. Dès lors, les Lillois sont qualifiés de "Boches du Nord".
Le malaise perdurera bien après l'Armistice...
 
Un mois après l'entrée en guerre de la France, et la défaite allemande sur la Marne, la "course à la mer" remet la question de la défense de Lille à l’avant plan.
 
Le 3 octobre 1914, la ville est réoccupée par un détachement de territoriaux en provenance du Sud de Tournai et un régiment de cavalerie.
 
Le 12 octobre au matin, les Allemands attaquent la cité par le Sud. Ils bombardent intensément les quartiers centraux. Leurs assauts sont plusieurs fois repoussés.
 
Faute de munitions du côté français, les combats finissent souvent à l’arme blanche.
 
La ville résiste et finit par capituler le 13 octobre 1914.
 
*   *   *
 
La situation de Lille, peu avant la Première Guerre mondiale, et ensuite...
 
L'annonce de l’attentat qui coûte la vie à l’archiduc héritier François Ferdinand d’Autriche et à son épouse, le 28 juin 1914, à Sarajevo, ne fait guère de bruit au sein de la population lilloise.
 
Comme ailleurs en Europe, personne ne se doute des répercussions internationales que cela engendrera...
 
En cette période d'avant-guerre, la ville de Lille est préoccupée par des débats politiques locaux, au sujet de commémorations à organiser à l’occasion du septième centenaire de la bataille de Bouvines... L’opposition dénonce la récupération politique de ces commémorations. Les débats donnent lieu à des affrontements entre militants dans le centre ville. Cela conduit la préfecture à interdire temporairement tout rassemblement.
 
Durant une bonne partie du mois de juillet 1914, comme en d'autres grandes cités, la situation internationale n’est pas encore jugée préoccupante.
 
La ville célèbre la fête nationale avec le même engouement qu'à l’accoutumé.
 
L’annonce de l’ultimatum de l’Autriche à la Serbie, le 24 juillet, sonne un virage inquiétant dans l'esprit des gens.
Les journaux avancent que la paix est menacée. Des rumeurs de mobilisation commencent à se répandre. Les permissions sont suspendues. Et même, des réquisitions de chevaux sont mises en place.
Cet état de faits provoque l’inquiétude dans la population. Certains vont même jusqu'à retirer massivement leur argent des banques... ou... à constituer des provisions alimentaires et autres, afin de prévenir toute augmentation future du prix des denrées.
 
Dans ce contexte, lorsque Charles Delesalle, le Maire de Lille, annonce l’ordre de mobilisation le 1er août, la population y est déjà préparée...
Bien que la nouvelle soit peu réjouissante, pour la plupart des Lillois, c’est une sorte de soulagement, lié à la fin de l’attente et de l’incertitude, qui s'empare de l'esprit collectif du moment.
 
L’annonce ne provoque guère de réaction patriotique ou nationaliste dans la ville. Malgré cela, quelques slogans anti-allemands, et des actes de vandalisme, envers les magasins tenus par des propriétaires allemands ou supposés l'être, sont à déplorer de façon marginale.
 
Face à la situation, la population demeure résignée.
 
Les premiers départs de soldats mobilisés ont lieu dans le calme.
 
La guerre déclarée, à Lille comme partout en France, l'Union Sacrée est proclamée.
Les dirigeants socialistes et les responsables syndicaux appellent à l'unité et à la mobilisation.
Malgré des appels à la paix émanant de l'Internationale socialiste, la mort de Jaurès sonne le glas à la raison, à la paix. La guerre est certes perçue comme un échec, mais surtout comme la seule manière de lutter une fois pour toutes contre l’impérialisme allemand.
 
En cet été 1914, la situation militaire de Lille est passablement  compliquée. La ville change plusieurs fois de statut au point que personne ne sait plus trop bien si la ville est à considérer comme "ouverte" ou non. Dès lors, doit-elle encore être défendue ?
 
Finalement, au début août, la capitale du Nord est déclarée "ville ouverte". Dès lors, elle est déclassée par le gouvernement. Concrètement, cela signifie que la ville ne fait plus partie du système défensif de l’armée française ; qu'en conséquence, la plupart des moyens et des militaires qu’elle abrite doivent être versés dans d'autres unités.
 
C'est dans ce contexte que les militaires sont mutés aux quatres vents, à Maubeuge, Dunkerque ou encore Paris...
 
Il est décrété que la ville, quoi qu'il en soit, ne sera pas défendue en cas d’attaque.
 
Le 4 août, le Gouverneur militaire de la place, le général Franchet d’Esperey, reçoit sa nouvelle affectation. Il en est de même pour son Etat-major dissout.
Toutefois, pour son remplacement, paradoxalement, le gouvernement nomme le général Percin ; un soldat de 68 ans.
 
Le 5 août, ce haut gradé prend ses fonctions... Ce général, à l'âge bien avancé, arrive à Lille, précédé d’une réputation ternie en raison de son implication dans ce qui fut appelé "l’affaire des fiches" ; un système interne à l'armée et qui, au début des années 1900, avait recouru au fichage systématique des officiers, selon leurs orientations philosophiques, religieuses, et politiques...
 
Lors de sa prise de fonction, le général Percin semble peu au fait avec la réalité liée à la situation militaire de la place. Il opte pour des choix défensifs de la ville, à la condition que soit stoppée toute évacuation des moyens militaires.
 
Les rapports de Percin avec les autorités civiles demeureront difficiles.
 
La situation de la ville reste imprécise tout au long du mois d’août.
 
Pendant ce temps, l’armée allemande poursuit son invasion de la Belgique et remporte plusieurs succès militaires.
En même temps que les premières rumeurs d’exactions commises, par l'envahisseur sur les civils, commencent à se répandre au sein de la population, la peur s’ajoute à la confusion du moment...
 
Les choses s’accélèrent à partir du 20 août.
 
A ce moment là, le commandement militaire intime l'ordre au général Percin de mettre en place un dispositif de défense pour la ville. Dès lors, il presse à un retour des troupes et à un réarmement de Lille. Un plan de défense est élaboré pour la cité et ses environs.
 
Le 24 août, suite à la visite des élus de Lille, au Ministère de la Guerre, la situation évolue une fois de plus. Le commandant militaire reçoit l’ordre de ré-évacuer les lieux. La ville est une nouvelle fois déclarée ville ouverte.
Cette succession d’ordres contradictoires et d’hésitations sera à l’origine de scènes de panique.
Le désordre dans lequel l'évacuation aura lieu ensuite, fera en sorte que beaucoup d’armes, de matériel, de vivres et même de soldats en cours de mobilisation seront "oubliés" ; abandonnés sur place...
La situation dans laquelle est plongée la ville résulte d'un manque de moyens mis à disposition de sa défense. Lille cherche à éviter toute tentative de résistance. celle-ci n'aurait pour résultat que des pertes humaines et des destructions matérielles disproportionnées au regard des faibles enjeux stratégiques en présence.
La situation militaire particulière de Lille, en ce début de guerre, fait l'objet de nombreuses discussions, spéculations.
 
De 1914 au milieu des années 1920, les autorités civiles et militaires s’accuseront mutuellement d'avoir été responsables de "l’abandon de Lille".
 
Premières incursions de septembre et siège d’octobre 1914
 
En date du 24 août, le Ministère de la Guerre intime l'ordre de considérer Lille comme ville ouverte et de retirer les troupes qui l'occupent, mais aussi des forts et des remparts et points d'appui.
En parallèle de cette décision, il est également décidé que la plupart des services de l’État quittent la ville. Cette évacuation se fera de manière désordonnée, dans la panique, puisqu'elle intervient de manière précipitée.
Les premiers Allemands n’arrivent à Lille "que" le 2 septembre.
Un détachement d’environ 3 à 4.000 hommes pénètre dans la ville et s’y installe pour une durée de trois jours.
 
Le 2 septembre au soir, le préfet du Nord, Felix Trépont, tente d’organiser l’évacuation vers Armentières et Dunkerque de tous les hommes valides, de 20 à 48 ans, restant en ville.
Cette décision aura des répercussions, qui auraient pu être fatales à Trépont... si l'on considère la manière dont les Allemand apprécièrent peu la chose.
 
Entre les 2 et 5 septembre, les Allemands défilent dans Lille.
Ils font monter la garde devant l’Hôtel de Ville ainsi qu'aux abords de la plupart des bâtiments publics. Tentant au passage de lever une première contribution de guerre.
 
Le 5 septembre, les Germains quittent brusquement la cité, après s’être largement ravitaillés dans les magasins généraux de la ville.
Pour eux, le but de la manoeuvre consiste à aller renforcer les troupes d'invasion sur la Marne. Là, où l’armée allemande est en difficulté ; en un point avancé du front où elle a besoin de tous les renforts disponibles.
 
Cette première et brève "occupation" de Lille laisse la population et l’administration perplexe. D'une part, personne ne comprend trop au juste ce que sont venus faire les Allemands ; d'autre part, ce qui justifie leur départ précipité...
Anecdotiquement...
Le 6 septembre, les Lillois relèvent le passage d’une voiture militaire anglaise qui traverse la ville sous des acclamations.
 
Le 11 septembre, une patrouille de cavaliers allemands se rend à l’Hôtel de Ville et demande sa route pour Tournai avant de repartir immédiatement.
 
La fin du mois de septembre se déroule de manière relativement calme. La ville accueille quelques unités de soldats français de passage.
 
La situation de Lille est particulière. Elle a, à la fois, le sentiment d'être oubliée par l’Etat-major français, en même temps qu'elle se sent délivrée de l'occupation ennemie.
 
La bataille pour les bassins miniers devient un enjeu stratégique.
Lille constitue dès lors un point d’appui pour les armées alliées.
 
Entre les 3 et 7 octobre, les combats sont intenses entre l’armée allemande et les unités alliées encore basées à Lille et dans les communes environnantes.
 
Les 8 et 9 octobre les dernières troupes, qui stationnent encore dans la cité, reçoivent l’ordre de quitter les lieux pour renforcer les défenses de Lens et d'Arras, notamment.
Cette initiative, à nouveau prise dans l’urgence, est compliquée à mettre en place.
Environ 3.000 hommes, sous les ordres du commandant de Pardieu, ont obligation de rester sur place.
 
Entre les 10 et 12 octobre, ces troupes doivent faire face, d’une part, aux assauts répétés de l’armée allemande, et, d’autre part, à d’intenses bombardements particulièrement destructeurs.
 
Les pompiers ne parviennent pas à circonscrire les incendies déclenchés par les bombardements ; la ville n’est plus ravitaillée en eau.
 
Durant trois jours, plus de 2.000 maisons, commerces et immeubles sont détruits par les explosions et le feu.
Les quartiers les plus touchés se situent dans les faubourgs industriels, notamment à hauteur de Fives, du centre ville, et du quartier de la gare. En cet endroit, 13 hectares d’immeubles sont détruits, surtout dans les rues Faidherbe, de Tournai, du Molinel, de Paris, Neuve et de Béthune...
 
Les bombardements provoquent la mort de plus de 200 civils, alors que 300 autres sont blessés plus ou moins grièvement.
 
Capitulation et affichage dans Lille...
 
Au cours des deux premiers jours de la première occupation allemande, de septembre 1914, les Allemands sont quelque peu déstabilisés par une ville qui s'est auto proclamée ville ouverte, alors que dans les faits, elle se défend malgré tout vigoureusement.
 
A chaque porte d’accès se trouvent des barricades élevées à l’aide de ce que les soldats français ont trouvé en ville.
 
Positionnés sur la défensive, ces militaires tirent sur tous ceux qui tentent de s’en approcher.
 
L’état-major allemand demeure sans idée précise quant aux effectifs alliés présents dans Lille.
 
Ce fait ne leur permet pas d’engager une offensive décisive contre les défenseurs.
 
Un ultimatum ayant été adressé aux autorités locales, au lendemain du premier jour de bombardement, un soldat allemand est chargé de recueillir la réponse des Français.
Les soldats français ayant malencontreusement mal bandé les yeux de l'Allemand, ce dernier pourra, de retour dans ses lignes, faire rapport sur la faiblesse des effectifs et des moyens de défense français.
 
Le 12 octobre, en fin d’après-midi, et, après avoir épuisé la quasi totalité des munitions à leur disposition, le commandant de Pardieu et ses hommes, qui se sont retranchés dans la citadelle, prennent la décision de capituler, et de faire hisser le drapeau blanc.
 
Dans la conquête du bassin minier et de la prise de Lille, les Allemands auront été obligés d'immobiliser 50.000 hommes qui auraient pu être très précieux en d'autres points du front.
 
Dès le 13 octobre, les Lillois sont informés, par voie d'affichage, du début de l’occupation de leur ville.
 
Dès cet instant, de nouvelles règles de vie sont imposées à la population. Notamment, en terme de circulation et de couvre-feu...
 
Débute alors une occupation qui durera quatre ans et qui ne prendra fin qu'en octobre 1918, lorsque les Anglais libéreront la région.
 

Document rédigé sur base de pièces des archives de la ville de Lille.
 


Le siège et la bataille de Maubeuge : ici
Le Fort de Seclin (Sud de Lille) : ici